Setubal et Sierra de Arrabida (partie 2)
Continuons notre périple.
(2) Setubal est une ville d'environ 100.000 habitants, industrielle. C'est le troisième port industriel du Portugal. Donc, a priori, pas vraiment la destination rêvée pour ses vacances.
C'est vrai que toute la partie industrielle, à part pour ceux qui aime ça, n'est pas vraiment notre tasse de thé.
Et pourtant, Setubal a quelques charmes qui ne demandent qu'à être dévoilés.
D'abord, l'estuaire. Parc Naturel protégé ainsi que les marécages qui le bordent. Lieu de reproduction de nombreuses espèces marines, lieu de vie, lieu important pour la migration des oiseaux.
La ville elle-même a un certain charme. La vieille ville. des rues commerçantes assez sympas, une avenue longeant les ports.
Certaines rues ressemblent à d'autres vues à Récife (Brésil). Normal, même âge, même constructeur.
Il y a un petit port de pêche plutôt photogénique avec ses barques colorées. Sympa aussi, les halles. très bien achalandées. Fruits, légumes et poissons notamment, sont variés, superbes, très bons et vraiment pas chers.
Sympa aussi le fait d'être entouré de portugais qui vivent là et font leurs courses. Les touristes sont peu nombreux. Tant mieux.
(3) Après Setubal, nous avons fait le tour de l'estuaire. Tout d'abord un arrêt à un ancien moulin à marées situé dans les marécages. Les oiseaux sont rares en été. C'est normal, il vaut mieux venir au moment des migrations.
(4) Continuant notre périple, sur la rive droite du fleuve, nous avons traversé des étendues de plantations de chênes lièges. Même atmosphère qu'en Estrémadure (Espagne) avec ces propriétés immenses, leurs portails monumentaux et ... les bandes des adorables pies bleues.
(5) Plus loin encore, nous arrivons à de szones anciennement marécageuses mais transformées en rizières. Qui dit rizière dit..cigognes! Et dans cette région si vous ne trouvez pas leurs nids, ce sera à désespérer car je n'en ai jamais vu d'aussi bas, construits sur les poteaux téléphoniques! Je ne sais pas si les communications sont bonnes dans le secteur.
Enfin, à partir de Comporta, commence la zone des plages. Magnifiques plages de sable fin. Il parait, dixit ceux qui nous hébergaient, qu'il y en a 80 kilomètres(?).
(6) Puis au bout, nous trouvons les constructions nouvelles. Pas franchement réussies, surtout vues depuis Setubal. Mais bon, elles sont là. C'est aussi le prétexte pour traverser la fleuve et rejoindre Setubal (ou en sens inverse). C'est aussi le début des plages du littoral.